Les cailloutis de la Dombes (constituant aujourd’hui la “nappe des cailloutis”) se sont déposés il y a 1 à 3 millions d’années (entre la fin du Pliocène et le début du Quaternaire).Les cailloutis sont composés de galets de taille variable (10 - 150 mm) et de sables fins. Ils sont épais en moyenne de 20à 30 m et forment un aquifère*d’intérêt régional. C’est une formation propice à l’emmagasinement de l’eau souterraine.
Les cailloutis sont recouverts sur la quasi-totalité du plateau de la Dombes par des formations géologiques de type morainainique (argiles avec blocs) et en surface de quelques mètres de limons argileux peu perméables, freinant l’infiltration de l’eau et donc la recharge de la nappe.
*Aquifère : formation géologique contenant de l’eau
Les observations tendent à montrer qu’il existe une zone de recharge préférentielle de la nappe, c’est-à-dire une zone où l’eau de pluie peut s’infiltrer en profondeur jusqu’à la nappe phréatique.
Située en partie centrale de la Dombes (renvoi vers carte piézométrique), elle correspond à une zone de moindre épaisseur des formations géologiques peu perméables et à la présence du « toit » de la nappe (sa plus haute « altitude ») proche de la surface (profondeur 4 – 5 mètres).
Globalement, l’eau formant la nappe des cailloutis s’écoule depuis cette zone centrale vers le sud, le nord, l’Est et l’ouest.
La recharge de l’aquifère provient uniquement des précipitations qui s’infiltrent depuis la surface dans des secteurs favorables.
Mais le système est complexe : la nappe se vide en partie en périphérie et alimente les rivières, ce qui maintient localement un plus fort débit des rivières durant l’été.
Un suivi en direct du niveau d'eau grâce aux suivis piézométriques :
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